Éric Villain : reconnu pour son travail inlassable et son dévouement indéfectible à la profession de cuisinier

Enseigner, c’est d’abord et avant tout une aventure humaine, une rencontre entre un prof et ses élèves. Vous en avez sûrement un en tête qui vous a marqué, qui a influencé vos choix et votre parcours. Éric Villain, enseignant en cuisine à l’École hôtelière de la Capitale, incarne les hommes et les femmes passionnés par leur rôle d’éducateur.

La routine, très peu pour lui! Il carbure aux défis et mène plusieurs projets de front.  Organisateur né, il se lance depuis 21 ans dans de nouvelles aventures au bénéfice de ses élèves et de la profession.

Sa passion pour la cuisine l’a amené à mettre en place un programme enrichi de formation en cuisine. Pour ce faire, il devait trouver un moyen d’attirer des travailleurs expérimentés en leur offrant une expérience de formation bonifiée. C’est ainsi qu’est née une formule avant-gardiste qui place les produits locaux au cœur de la formation.

Éric Villain n’a pas compté ses heures pour développer un programme enrichi tout en respectant le contenu du programme d’études du ministère :

  • Développer les modules enrichis
  • Établir des contacts avec les producteurs
  • Réaliser un calendrier d’activités
  • Préparer les cours
  • Assurer le financement des activités
  • Organiser le stage de fin d’année

Pour les élèves, ça signifie aller à la rencontre des producteurs de Charlevoix, de Portneuf, de l’Île d’Orléans et de l’Outaouais pour partager leur quotidien et leur passion; aller dans les bois pour cueillir des champignons et des plantes sauvages; partir à la découverte des épices boréales; passer une journée à la cabane à sucre; suivre des ateliers sur le potager biologique, les abeilles et les plantes médicinales; déguster des vins et des fromages d’ici, du homard et du crabe;  fabriquer une tome de fromage; rencontrer Jean-Luc Boulay chef propriétaire du restaurant Le Saint-Amour et Maxime Moreau, chef  cuisinier au consulat de France à Québec; effectuer un stage de quatre jours dans une ferme de l’Outaouais.

Le programme s’autofinance grâce à la vente de sauce à spaghetti cuisinée par les élèves chaque semaine et vendue au comptoir de vente de l’école.

Éric Villain pourrait se reposer sur ses lauriers, profiter du fait que la formation fonctionne bien. Et non! Chaque année, il se fait le devoir de revoir et d’améliorer le contenu du programme d’étude.

En plus d’enseigner, Éric Villain évolue toujours dans le domaine de la restauration et coordonne le stage annuel à Nice des élèves inscrits au programme régulier en cuisine en plus de les accompagner. Il est l’un des initiateurs de la Fondation Serge-Bruyère dont la mission est de développer, soutenir et encourager la relève québécoise en gastronomie et il a été le premier à proposer à Québec, la bistronomie, une cuisine qui se situe entre le type bistro et gastronomique avec des plats à moindre coût, tout en offrant des produits de qualité et une cuisine inventive.

BRAVO ET MERCI Monsieur Villain !